Le sujet est à la fin en spoiler ^^ Bonne lecture !!
OS 2 : HPDM
Paradis ou Enfer ?
Au nord de Londres, dans la campagne anglaise se trouver une jolie petite maison. Elle était grande et chacun des nombreux enfants qui y vivaient avait tous une chambre. Cependant elle restait chaleureuse et charmante. Un grand jardin entourait la demeure où l’on pouvait apercevoir sur la terrasse une longue table en bois et ses chaises. Un ballon trainait dans le gazon. Une personne qui regardait cette maison l’aurait qualifié de normal. Si cette personne avait poussé le portail et avançait dans le jardin, elle aurait entendu des cris :
- Alexis, tu n’aurais pas vu mon livre !?
- Où sont mes chaussettes à pois bleu ?
- Papa, au secours !
- Elles sont dessous ton armoire !
- Maxime, rend moi ma robe ! TOUT DE SUITE !
Elle aurait aussi vu un adolescent sortir de la maison en courant, tenant dans ses mains ladite robe, une jeune fille sûrement moins âgée lui courant après. Mais la personne n’aurait sûrement pas pris le temps de continuer à regarder, elle arrivait très bien à imaginer la suite : le garçon provoquerait la fille en lui fessant passer sa robe sous son nez après tout les frères et sœurs sont fait pour se chamailler. Elle aurait donc continué son chemin jusqu’à la porte d’entrée. Vu le vacarme qui régnait, sonner ou frapper n’aurait servis à rien, elle aurait donc ouvert la porte et serait rentrée. Elle aurait aperçu un grand salon, et sur sa droite, une jolie cuisine. Les cris étaient toujours là. Dans la maison on pouvait voir un grand désordre et quelques valises qui étaient posées à l’entrée. Si on montait à l’étage, dans les chambres, on supposait que tout le monde faisait ses valises. Vraiment, en faite, si on allait voir dans la chambre au fond du couloir, on y verrait un homme qui se lamentait, assit sur son lit. Il se tenait la tête avec ses mains et gémissait :
- Pourquoi ai-je accepté ? Pourquoi ne pas avoir dire non ? Ils veulent me tuer !
Et il recommençait du début. Un deuxième homme entra dans la chambre et l’écouta en souriant :
- Il va falloir t’y faire car nous partons dans une heure.
Puis c’est en rigolant qu’il prit ses bagages et sortit de la chambre. L’autre toujours assit sur le lit, reprit alors son visage habituel avec une teinte de froideur en plus. Il décida enfin de quitter sa chambre où il était resté toute la matinée. Draco, puisque c’était lui, rejoignit donc les enfants et son mari en bas. Ils étaient heureux : c’était la première fois qu’ils partaient en vacances tous ensembles. Sauf Draco, au non ce n’était pas de partir avec sa famille qui le dérangeait, non c’était la où ils allaient. Rien que le fait d’y pensait, le fessait déprimer.
- Allez, papa souri, on va bien s’amuser, lui dit son fils quand il arriva dans le salon ou ils s’étaient tous regroupés.
Draco ne dit rien, gardant sa bouche fermée pour ne pas dire des paroles qu’il pourrait regretter par la suite. Il ne pouvait pas non plus empêcher ses enfants d’être heureux. En effet cette année pour la première fois, de l’ainé au dernier, tous les enfants seront présents et puis à près tout, ils allaient enfin revoir leur tante et leur oncle qu’ils n’avaient pas revu depuis que ces derniers aient décidé de passer toutes leurs vacances dans leur maison dans le sud de la France. Même s’ils ne partaient que pour un week-end. Draco regarda son mari expliquer le déroulement de la journée aux jeunes. Heureusement encore qu’ils y allaient par portoloin.
Pendant l’heure qui suivit, ils finirent leurs bagages et se regroupèrent de nouveau dans le salon. Une
botte en caoutchouc était posée sur la table. La famille pris place autour et en y mit chacun le doigt dessus.
- 3, 2, 1, …
Draco qui s’occupait du compte à rebours n’eut pas le temps de le finir qu’ils étaient pris dans le tourbillon. Il atterrit avec grâce sur ses pieds et fit naviguer ses yeux dans la pièce où il était maintenant. Son mari et six de ses sept enfants s’étaient étalés parterre. Désespérant. Il entendit un rire derrière lui, il de retourna pour voir une femme.
- Ils ne changeront jamais, rigola-elle. Bonjour Draco contente que tu aies enfin accepté de venir.
- Ce n’est pas comme ci on m’avait laissé le choix, marmonna-t-il en retour.
Une fois que tous les arrivant furent relevés, commença alors les embrassades. Ecœurant pour Draco. Mais que voulez vous, il a choisi de se marier à un Gryffondor, il doit en supporter les conséquences. Même son fils biologique y prenait part. Quelle déchéance pour les Malfoys. En effet celui-ci était en train d’embrasser la fille de leurs hôtes. Pour lui, les Malfoys se devaient d’avoir un minimum de goûts et une Weasley n’entrait pas dans ces critères. Il n’y avait pas eu que Draco qui avait été choqué. Ron qu’était en l’occurrence le père de la jeune fille en question, l’avait été tout autant quand le jeune couple leur avait annoncés la nouvelle. Hermione, sa femme, avait éclaté de rire se moquant ouvertement des deux hommes. C’était dans ces moments qu’Harry ne regrettait pas d’avoir épousé Draco. Il n’y avait rien de plus plaisant que l’expression que l’ancien Serpentard avait. Apres avoir repris leur esprits, les deux pères avaient hurlé, crié sur leur enfants. Mais c’était sans compter sur leur douce moitié respective et leur traditionnelle menace – celle qui fonctionne à tous les coups, celle du canapé. Ils avaient donc accepté et le jeune couple avait pris pour habitude de s’embrasser devant leur père. Voilà pourquoi, Draco observait attentivement le plafond du salon. Celui-ci était dans les tons beiges. Le canapé, les meubles et la tapisserie apprenaient à tous ceux qui connaissaient un minimum Ron, que c’était sa femme qui s’occupait de la décoration chez eux. Heureusement pour leur deux enfants : Rose et Hugo ! Ce que, bien sur, personne n’osait dire trop haut de peur que Ron l’entende et dans un élan de folie – et de contrariété – décide de refaire cette magnifique décoration.
Les neufs enfants ou adolescents présent dans ce salon partirent poser leur valises dans ce qui sera leur chambre pour le week-end, les plus jeunes en courant bruyamment, les plus âgés d’un pas qui se voulait calme mais avec quand même de l’impatience qui ce lisait sur leur visage.
Quant aux adultes, Hermione en hôte parfaite les emmena sur la terrasse où étaient déjà préparés la table et l’apéritif. Harry qui voulait visiter le village demanda à son amie s’il était possible de faire cela cet après-midi même.
- On pourrait laisser les enfants ici, ils sont assez grands maintenant.
- Profitons alors de cette après-midi calme avant le début de l’enfer, ironisa Draco.
Draco qui n’avait jamais eu – à sa connaissance – des aptitudes élevées en divination, venait de prédire son avenir à son insu.
Les adolescents qui redescendirent dans un vacarme ne firent que renforcer les dires de l’ancien Serpentard. Cependant on était seulement le premier jour et les enfants étaient encore relativement calmes. Le repas tourna autour de ce que les invités voulaient faire ou voir. La plage ressortit beaucoup de fois mais aussi les balades pédestres ou équestres.
L’après-midi se passa merveilleusement bien pour les adultes qui profitaient du soleil pour une promenade dans le village voisin. Les maisons en pierre, la fontaine sur la place centrale, les villageois qui cherchaient un petit coin à l’ombre. L’air était joyeux. Ils en profitèrent pour boire un verre sur la terrasse d’un bar, se racontant les dernières nouvelles, parlant de la prochaine coupe de Quidditch.
Les enfants quant à eux, ils profitèrent de l’absence des adultes pour discuter de toutes les blagues faites et à faire à Poudlard – les expériences ayant lieux sur les parents pendant ces vacances -, de leur petite amie pour les uns ou petit ami pour les autres.
- On pourrait essayer la
mignonnette sur les parents, chuchota Hugo.
- Et tu veux que l’on l’a trouve où ? Riposta sa sœur, je te rappelle que depuis que maman à découvert que papa nous fournissait en blague, on ne peut plus rien prendre à la boutique !!!
En effet, Ron travaillait avec George de temps en temps à la boutique des faces et attrapes et il avait pour habitude d’offrir à ses enfants quelques farces pour Poudlard. Hermione avait surpris ce trafic quelques jours auparavant et avait interdit à son mari d’en donner aux enfants.
- Et si on demande à papa, proposa Albus qui était le fils d’Harry et de Ginny, si on lui demande d’en acheter à oncle George, il le fera sûrement.
- Oui, peut-être mais il faudra lui expliquer pourquoi on la veut et surtout il va vouloir une compensation, annonça Maxime.
Celui-ci était le fils adoptif de Harry et Draco, ses parents biologique avaient été tué dans un raid de harpies Harry en tant que auror les avait trouvés lui et son frère jumeau, âgés de sept ans, cachés dans un placard.
- Pas faux, acquit Lily – la sœur d’Albus-, il passe trop de temps avec un Serpentard, il commence à devenir comme eux.
- Je crois savoir ce que l’on pourrait lui offrir en échange.
Ah ! Le Serpentard fils de Serpentard avait parlé.
- On t’écoute Scorpius …
- C’est très simple ! Il suffit juste de dire que la farce est pour mon père ! Jamais il ne refusera, voir mon père se ridiculiser devant les autres a toujours était son plus grand vœu !!!
C’est donc ainsi que se passa l’après-midi, les gryffondors à chercher des blagues à faire, les Serpentards à trouver les solutions des achats, des mises en place, etc…
La soirée se passa tout aussi calmement que le reste de la journée. Sans incident majeur. Ce ne fut que le lendemain que l’enfer pris place sur terre.
Les adultes se couchèrent assez tôt pour profiter du lendemain matin tandis que les enfants, eux, veillèrent jusqu’à tard dans la nuit.
Six heures : ce qu’avaient oublié les enfants, dans l’allégresse de leur retrouvaille, et non les adultes, c’est que la maison se situait en plein campagne. Et que dans la campagne, il y a beaucoup de coqs, des coqs qui chantent le levé du
soleil qui en été était très tôt. C’est donc avec l’habituelle « cocorico » que les habitants s’éveillèrent. S’éveillèrent oui, se levèrent non. Enfin les adultes qui avaient prévu le coup, se levèrent, s’habillèrent et se rejoignirent dans la salle à manger. Le mot d’ordre était « profiter de la matinée alors que les enfants ne sont pas assez éveillés pour faire des farces ». Ils connaissaient leurs enfants et ils seraient sûrement victime de leur blague par conséquent ils profitaient du peu de temps de tranquillité.
- Attendons huit heures et réveillons les gamins, dit Hermione, il faut y être assez tôt si on veut une place correcte.
Les heures passèrent.
- Il est l’heure d’aller réveiller les jeunes, dit Hermione à l’heure dite.
Draco se redressa – il s’était assis ? – dans un sourire très Serpentard. Hermione, Harry et Draco se rendirent en haut dans le but, donc, se faire lever leur enfants. Chacun allant à sa manière bien sur.
Draco arriva dans la chambre d’Hugo, qui hébergeait aussi Scorpius et Albus. N’ayant aucune douceur, il conjura un « aguamentis » au dessus de leur tête. Ils se redressèrent brusquement en hurlant. Draco le visage froid mais l’où on pouvait voir un petit sourire, leur dit :
- On se lève ! Vous avez exactement dix minutes pour vous habiller, vous coiffer (regard pour Albus), prendre vos affaires d’équitation et descendre prendre votre petit déjeuner. Si les dix minutes sont écroulées et que vous n’avez toujours pas montré le bout de votre nez, vous n’ont pas de déjeuner. Compris ?
Les garçons hochèrent la tête, Draco se retourna et quitta la pièce un sourire aux lèvres.
Harry, lui, rentra dans la chambre prêtée aux jumeaux. D’un sortilège, il ouvrit les volets. Le soleil se mit à briller sur leur visage. Ils ouvrirent les yeux, regardèrent leur père, et tentant, dans un dernier effort inutile, de rejoindre l’ombre de leur couette. Inutile car leur père, ayant prévus le coup, avait mis hors de leur portée l’objet de leur désir. Ils l’écoutèrent donc et Harry repartit.
Hermione fut celle qui utilisa la méthode dite « gentille ». Elle réveilla avec douceur et quelques chatouilles les trois filles de la maison : Lily, Rose et la jeune fille adoptive de Draco et Harry, Emma.
Ce fut Harry qui arriva en premier, dans la salle à manger où Ron finissait de mettre la table pour leurs enfants. Suivit de Draco et Hermione. Chacun racontant sa mission.
Les garçons descendirent pille dix minutes plus tard, pas une seconde de plus, sous les rires des parents. Ils s’assirent et n’ouvrirent pas la bouche de tout le repas – le paradis pour Draco. Les filles qui étaient arrivé entre temps, se moquèrent d’eux aussi.
Aujourd’hui c’était équitation. Draco n’aura rien à redire du programme puisque qu’il adorait les chevaux. Hermione avait appelé le haras la veille pour savoir si des places étaient libres pour une ballade. C’est ainsi qu’à neuf heures, tous s’entassèrent dans trois voitures conduites par les seuls qui avaientt leur permis c'est-à-dire, Harry, Hermione et Ron. Hermione les conduisit jusqu’au haras. Ils s’arrêtèrent devant un grand mur de pierre. La porte d’entrée était ouverte. Ils rentrèrent et se dirigèrent vers l’accueil. Il n’y avait pas grand monde. Les gens devaient être tous à la plage par ce beau temps.
- Bonjours, c’est pour une ballade d’une journée, dit Hermione à la jeune femme qui tenait l’accueil.
- Bonjours, c’est pour combien ?
Harry compta puis dit :
- Treize !
La jeune femme leur donna les tarifs et chaque couple paya.
- Le départ est pour 10 h. Veuillez attendre à côté du petit cabanon.
Le petit groupe se mit en route et se posa à l’ombre du cabanon. Et attendit. A dix heures piles, un jeune homme en tenu d’équitation arriva.
- Bonjour, on va passer la journée ensemble. Mais pour commencer, on va aller choisir les chevaux qui vont vous porter aujourd’hui.
Il les dirigea vers les écuries et leur désigna à chacun un cheval après leur avoir demandé leur niveau. Expert pour Hermione, Draco et Scorpius, débutant pour les autres. Une fois les montures choisis, ils prirent la route. La matinée se passa dans le calme, les anglais écoutant attentivement les indications de leur guide. Celui-ci leur raconta les histoires et les légendes des lieux qu’ils découvraient à chaque détoure, des explications sur telle ou telle espèces végétale ou animale. Même Draco le pur-sang trouva le jeune homme agréable à tel point qu’Harry se retenait de faire une crise de jalousie. Le repas se passa à une auberge où les étrangers goutèrent aux spécialités de la région. L’après-midi se passa de la même façon que le matin à la seule différence qu’Harry avait touché un mot à son mari pour sa soudaine passion pour le moldu. Draco avait marmonné mais avait arrêté de regarder avec des yeux remplis de curiosité le guide. De retour au haras les adultes remercièrent le guide (un pourboire au passage) et repartir avec leur enfant chez les Weasley. Ce soir ce serait soirée crêpe avait décidait Ron. Tout le monde se réunit dans la cuisine pour admirer le spectacle. Ron avait en effet voulu apprendre à Draco et à Harry comment faire cuire les crêpes et les faire sauter dans la poêle. Ce qui faut l’avouer était très amusant.
Le repas aussi fut très comique. Sans le faire vraiment exprès, James renversa de l’eau sur sa petite sœur. Celle-ci pour se venger prit son verre et le jeta sur son frère. Cependant James était assis juste à la droite de son père qui reçut une grande partie de l’eau envoyée. Ainsi commença la bataille d’eau qui dégénéra en bataille de sort quand les cheveux de Draco furent touchés. Attention personne ne s’en prend impunément aux cheveux d’un Malfoy.
L’ex-serpendard avait donc pris sa baguette et, d’un sortilège d’expulsion, envoya la première chose qu’il avait sous la main – son assiette pleine ! - sur celui qui avait osé toucher à ses cheveux. Une fois que tous furent bien touché et qu’ils n’eurent plus de matière première, ils firent la paix, tous gagnants, tous perdent.
Ensuite les plus jeunes allèrent se coucher, la journée avait été bien énergique. Les adultes discutèrent un petit moment avant de les rejoindre. Le seul fait à remarquer était la discussion secrète d’Harry et Albus, une histoire de
mignonette. Ainsi fini cette journée équitation.
Avec le charme de silence autour de la bâtisse pour le coq, tous dormirent tranquillement. Ils ne se réveillèrent que dans le milieu de la matinée.
- Le
ciel est bien dégagé ! Allons-nous à la plage aujourd’hui? proposa Ron.
Ainsi, ils préparèrent le repas du midi : un pique-nique. Même Draco y contribua. En revanche pour les affaires indispensables pour aller à la mer, Draco se demandait à quoi cela pouvait-elles bien servir ? Harry le voyant devenir pâle, l’embrassa et lui murmura tendrement :
- Calme-toi tout va bien se passer.
Une fois tous prés, ils montèrent dans les voitures et partir à la
mer.
La plage était encore vide. Ils s’y installèrent. Et là se fut le début d’une longue journée, non pas à cause des enfants, non à cause de Draco. Et dire que cela avait commençait avec une innocente phrase d’Harry.
- Tu devrais te mettre de la crème, Draco. Sinon tu risques les coups de soleil !
Alors Draco commença à s’étaler la crème sur son corps. Seulement c’était un sang-pur qui n’avait aucunement l’habitude des « trucs » moldu. Ron le regarda faire en rigolant.
- Tu as des taches blanches de partout, se moqua-t-il.
- La ferme, la belette !
Draco se renferma sur lui et bouda. Du moins, il essaya car Harry qui avait bien envi de passer une bonne journée, le pris en pitié. C’est alors avec tendresse que l’homme étala la crème de soleil sur son mari. Une fois le torse, les jambes et les bras de l’ex-Serpentard débarrassés de toutes taches blanches, Harry le fit se retourner et l’allongea sur une serviette. Et il débuta un massage avec la crème solaire. Son but : réconcilier Draco et la crème solaire ! C’est ainsi que les dix minutes suivantes, le blond ronronna dans les bras de son mari. Ronronna avant de s’endormir. Harry le laissa tranquille et retourna avec les enfants qui se chamaillaient dans l’eau. La matinée se passa dans le calme. Tous se relaxaient. Harry qui trouvait que son Serpentard avait bien dormi, décida de le réveiller en égouttant ces cheveux sur l’endormi. Celui-ci se réveilla en hurla :
- Dégage de là !
Le brun rit et retourna avec les autres pendant que le blond se releva et regarda autour de lui. Une invasion ! Une invasion de moldus ! De partout ! Il y en avait de partout ! Horreur ! En effet la plage s’était grandement remplie depuis le début de matinée. Les coups de midi approchaient et la plage était bondée. Mais ce n’était pas le seul problème que rencontrait Draco. Il y en avait un autre tout aussi problématique que le premier : le
sable. Celui-ci et la crème de soleil ne fessaient pas un bon mélangé. Draco en avait partout collé sur le corps. Plus il essayait d’en enlevé, plus il en rajoutait. Son mari lui pris alors la main, un sourire aux lèves, l’emmena jusqu’à la mer et le poussa dans les
vagues.
- Tu n’as qu’à te nettoyer avec l’eau !
C’est ce que fit Draco. Du moins jusqu’à que son fils décida de le couler. Et là ce fut la catastrophe. Alors cella partait en bataille d’eau dans les cris et les braillements, Draco lui se retrouva les cheveux mouillés et les yeux piquant. Il explosa :
- Non mais ça ne va pas ? Regardez ce que vous avez fait ! Mes cheveux ! Mes beaux cheveux ! Avec de l’eau de mer ! Ils vont s’abimer ! Et mes yeux ! Comment as-tu osé, fils ?
Bien que tous les moldus autour le regardaient comme un extraterrestre, Draco empoigna Scorpius qui s’était réfugié derrière sa petite-amie. Son père lui fit peur, très peur. S’il y avait bien une chose à laquelle il ne faut s’y prendre, c’est bien les cheveux de son père. Harry regarda Draco passer avec l’adolescent bouche bée. Il essaya d’enlever la main de son mari du poignet de la victime.
- Calme-toi, Draco ! Ce n’est qu’un peu d’eau. Rien d’autre. Viens ! Et assis-toi sur la chaise.
Harry parla au Serpentard comme on parle à un enfant de cinq ans, avec douceur et simplicité. Il le fit s’asseoir, lui tendit une serviette et fit partir Scorpius loin de son père.
- Il faut que tu te remettes de la crème.
- Ah non ! Surement pas ! J’en ai encore puisqu’elle coule sur mon corps !
Harry laissa faire, Draco était trop borné pour admettre quoi que ce soit. Les gamins hurlant, les modus qui s’invitaient sur son espace vital – leur voisin étant à une dizaine de centimètres de lui. C’en était trop ! Draco lança un
silencio informulé pour avoir enfin la paix. Les enfants le laissèrent tranquille après la scène qui s’était passée avec son fils. C’est ainsi que ce passa la journée entre bataille d’eau et fabrication de château de sable. Draco ne se fit plus remarquer, Hermione ayant eu la bonne idée de lancée un sortilège de repousse sable sur leur nourriture.
Une fois les affaires rangées, ils rentrèrent à la maison de Weasley. Tous dinèrent dans la salle à manger. Un repas normal on aurait pensé, non loin de là. En effet malgré la fatigue du à cette journée, les jeunes avaient réussi à donner la
mignonette à Draco – Harry ayant beaucoup contribué à l’achat. C’est ainsi qu’il se retrouva avec la peau qui changeait de couleur selon l’humeur du propriétaire. Alors que d’habitude, rare était ceux qui savait déchiffrer le visage de l’ex-Serpentard, aujourd’hui il n’y avait rien de plus simple.
La fin du week-end arrivé, les Potter-Malfoy durent rentrer chez eux, en Angleterre. La séparation des deux familles était à ne plus en finir : Rose pleurait dans les bras de son petit ami, Emma criait que jamais ils – les adultes méchants dans l’histoire - ne lui feraient quitter de son idole, Hugo. C’est donc dans les larmes, les cris qu’Harry, Draco et leurs sept enfants rentrèrent chez eux. Une fois arrivés, les enfants se précipitèrent dans leur chambre
ayant pour espoir de vite s’endormir et que l’été passe vite pour retrouver leurs amis à la rentrée.
Dans leur chambre, les parents étaient eux aussi sur leur lit.
- Tu vois ce n’a pas été si horrible que ça ! On a même passé de bon moment ! dit Harry à Draco.
Celui-ci ne l’avouera sûrement jamais même sous la torture mais il avait quand même bien aimé ce week-end, dans le sud de la France…
FIN
Lun 25 Juil - 21:02
